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† Michel Haldy

Jean-François Cavin
La Nation n° 2282 27 juin 2025

Michel Haldy avait un sens profond des institutions, fondé sur une vaste et exacte connaissance de notre histoire et sur une grande sagesse politique. Sa vision de l’Etat et de la société était conservatrice, car les institutions, justement, doivent être durables et le peuple ne doit pas être bousculé par un activisme à courte vue. Cette conviction s’accordait fort bien avec un comportement «à l’ancienne» qu’il affectionnait d’adopter, avec un brin de souriante coquetterie. Parmi les importantes fonctions qu’il a remplies, c’est peut-être celle d’abbé-président des Bourgeois de Pully qui l’honorait le plus.

Libéral engagé, il ne militait pas pour l’individualisme sauvage, mais il appartenait à l’aile «nationale» du parti, attachée à l’identité vaudoise et aux communautés – familles, corps intermédiaires – qui forment le Pays. Visant au bien commun et fidèle en amitié, il savait construire des ponts avec des représentants d’autres partis, notamment les meilleurs radicaux. Il faisait souvent l’éloge d’Edouard Debétaz, radical jusqu’à la moelle. Comme secrétaire général de la Chambre vaudoise d’agriculture, devenue Prométerre, il était le pivot de rencontres régulières entre les dirigeants des organisations faîtières cantonales, auxquels s’adjoignaient parfois les secrétaires des partis convenables, pour préparer les campagnes de votations. Au beau temps de l’Entente vaudoise, il en était un des inspirateurs et son avis comptait.

Il était d’un fédéralisme intransigeant et a participé à tous les combats visant à préserver la souveraineté vaudoise.

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